La société du risque – Sur la voie d’une autre modernité

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La societe du risque

Titre : La société du risque, sur la voie d’une autre modernité A lire par : Enseignants d’histoire- géographie, de philosophie, de sciences économiques et sociales… 

Quatrième de couverture 

C’est en 1986, peu de temps après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, que paraissait en Allemagne La Société du risque. Livre pionnier, traduit en plusieurs langues, sa publication en français intervint au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 et de l’explosion d’une usine chimique à Toulouse. Alors que l’on s’interroge plus que jamais sur le « risque zéro », l’assurance, la responsabilité et la prévention, l’ouvrage d’Ulrich Beck fournit des clés pour penser ce que l’auteur diagnostique comme un véritable changement de société. Car si nous ne vivons pas dans un monde plus dangereux qu’auparavant, le risque est désormais beaucoup plus qu’une menace : il est devenu la mesure de notre action. À une logique de la répartition des richesses a succédé une logique de la répartition des risques : contrainte dès lors de poser continuellement la question de ses propres fondements, la « société du risque » fait de l’avenir la question du présent. Traduit de l’allemand par Laure Bernardi 

Les commentaires de lafinancepourtous 

Ce livre du sociologue Ulrich Beck est un essai fondateur sur la mutation de la société. Pour l’auteur,nous passons d’une société industrielle où le problème central était la répartition des richesses à une société centrée sur la répartition des risques. »La production des richesses est désormais intimement liée à une production de risques, qu’il s’agisse des risques industriels scientifiques ou d’insécurité sociale. Depuis 1986 la mondialisation des risques est de plus en plus perceptible.Ulrich Beck a développé ses analyses dans plusieurs ouvrages et appelle de ses vœux la naissance d’une Europe cosmopolite capable de répondre à ces enjeux. ( voir notamment « Qu’est ce que le cosmopolitisme ? (Editions Alto Aubier 2006 pour la traduction française) et  » Pour un empire européen », Flammmarion 2007).

Ulrich Beck Flammarion2003 – 522 pages 

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