Globalisation, le pire est à venir

la finance pour tous

Globalisation le pire est a venir

A lire par : Large public

Quatrième de couverture

Patrick Artus est directeur de la recherche de la banque Natixis et professeur à l’école Polytechnique et à l’université Paris I. Marie-Paule Virard est journaliste.

Ce livre court est aussi simple que possible, précis et documenté.

Les commentaires de lafinancepourtous

La conviction des auteurs est que la mondialisation « heureuse » que l’on a pu connaitre depuis plusieurs décennies, est finie. La globalisation actuelle fabrique cinq grands déséquilibres dans la durée. Elle est tout à la fois « une machine inégalitaire » « qui mine les tissus sociaux et attise les tentatives protectionnistes » ; « un chaudron » qui va épuiser les ressources rares, accélérer le réchauffement climatique et accroitre les tensions pour la maitrise des matières premières ; une sorte de « casino » qui fabrique de l’irresponsabilité financière ; « un moteur à implosion » alimenté par le système monétaire international et les politiques des banques centrales ; « une centrifugeuse » qui peut faire exploser l’Europe. Cinq chapitres décortiquent les engrenages qui génèrent chacun de ces problèmes et les associent plus ou moins l’un à l’autre. Deux chapitres traitent plus particulièrement de la crise financière. L’un explique les mécanismes générateurs de l’excès de liquidités qui a fourni le carburant et l’autre les excès du capitalisme financier qui les a utilisées. Un glossaire complète l’ouvrage.

Les auteurs se défendent de plaider contre la globalisation. Leur livre pamphlet veut être un cri d’alarme et un appel à la responsabilité et à une régulation globale : « La globalisation oblige les acteurs de l’économie monde à coopérer et à s’entendre sur des règles communes s’ils veulent éviter le pire ». Le constat de « l’impuissance des Etats Nations, des ensembles régionaux et des grands organisations internationales » ne les rend pas optimiste.

Patrick Artus et Marie-Paule Virard La Découverte Mai 2008

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