Le Roman vrai de la crise financière

la finance pour tous

Le Roman vrai de la crise financiere

A lire par : Large public

Quatrième de couverture 

Jean-Marc Sylvestre est journaliste économique. Olivier Pastré, professeur d’économie à l’Université, est membre du conseil scientifique de l’Autorité des Marchés Financiers et administrateur de plusieurs banques.

Le livre démonte le pourquoi et le comment d’une crise, qui selon les auteurs « pourrait rester comme la crise financière, économique et sociale la plus grave de la planète ». De grandes qualités pédagogiques ; un ton délibérément journalistique. 38 courts chapitres regroupés en 5 parties selon un plan évident : d’abord le récit de l’éclatement de la crise autour des 4 coups de tonnerre de 2007/ début 2008 (les subprimes, la panique de la banque anglaise Nothern Rock, le choc de la Société Générale, la faillite évitée de la banque américaine Bearstearns). Ensuite retour en arrière pour comprendre les causes (Qu’est ce qui n’a pas marché dans cette croissance mondiale forte et dans ses mécanismes financiers, notamment la titrisation, développées depuis 20 ans). Puis la recherche des responsables publics et privés. Enfin l’avenir : Où allons nous ? Comment éviter le pire ? Comment ne pas recommencer ? In fine un dictionnaire des mots clés.

Les commentaires de lafinancepourtous 

Idées principales défendues : Les causes de la crise sont à rechercher dans les dérives de la financiarisation de l’économie qui a constitué cependant un ressort essentiel de la croissance mondialisée depuis 20 ans. Il est vain de vouloir désigner des boucs émissaires. La responsabilité est collective. Ménages inconsidérément endettés, banques, investisseurs, banques centrales, autorités de régulation, tous devront balayer devant leur porte. L’ampleur de la crise et de ses effets est considérable. Pour autant il ne s’agit pas d’une nouvelle « crise de 29 ». La crise peut même se révéler finalement salutaire si des réformes suffisamment profondes permettent de remettre le fonctionnement de la finance sur des bases assainies. Selon les auteurs, il s’agit de redonner au risque bancaire, dont les banques n’auraient pas dû se défausser à ce point, le rôle qui est le sien et de corriger les dysfonctionnements apparus dans la régulation financière mondiale, en faisant notamment en sorte que les acteurs financiers qui prennent les mêmes risques soient soumis aux mêmes réglementations.

Olivier Pastré et Jean-Marc Sylvestre Perrin Editeur Avril 2008

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