 La conférence organisée conjointement avec notre partenaire La France Mutualiste le 26 mars au salon des seniors et animée par Sophie Liotier, responsable communication de l’IEFP, a réuni Pascale Micoleau-Marcel, déléguée générale de l’IEFP, Bertrand de Jorna, animateur régional à la France Mutualiste et maître Ghislain Declercq, notaire à Saint Martin d’Auxigny.
La conférence organisée conjointement avec notre partenaire La France Mutualiste le 26 mars au salon des seniors et animée par Sophie Liotier, responsable communication de l’IEFP, a réuni Pascale Micoleau-Marcel, déléguée générale de l’IEFP, Bertrand de Jorna, animateur régional à la France Mutualiste et maître Ghislain Declercq, notaire à Saint Martin d’Auxigny.
L’occasion pour Pascale Micoleau-Marcel de rappeler qu’il n’existe pas de solution miracle applicable uniformément à tous, et qu’il convient de se décider – sur le sujet des donations comme sur n’importe quel sujet de finance personnelle – en fonction de sa situation particulière (revenus, patrimoine, situation de famille, âge…).
L’attractivité des donations s’est encore accrue ces dernières années.
Rappelons que la loi TEPA de 2007 a triplé l’abattement sur les donations et qu’on peut donner tous les 6 ans jusqu’à 156.947 euros (chiffre 2010) à chacun de ses enfants et 31.395 euros à chacun de ses petits-enfants sans payer de droits. Par ailleurs, la loi de finances pour 2010 a élargi la possibilité de faire des dons manuels jusqu’à l’âge de 80 ans (65 ans auparavant) en faveur de ses petits-enfants et arrières petits-enfants à condition que ces derniers aient plus de 18 ans.
Toutefois, il ne faut pas faire des donations à tout prix et à n’importe quelle condition.
Des éléments de contexte



Se poser les bonnes questions

Le taux de remplacement net est le rapport entre la pension de retraite et le dernier salaire net d’activité. Il permet de mesurer la perte du pouvoir d’achat qui intervient lorsque le salaire net perçu en activité est remplacé par la pension servie par les régimes de retraite obligatoires.
| En 2005 | En 2025 | |
| Pour un employé | 69 % | 60 % | 
| Pour un cadre | 58 % | 48 % | 
| Pour un cadre supérieur | 51 % | 45 % | 
Source : Les Echos / JP Morgan Natexis
Ne pas oublier quand même que certains gros postes de dépenses baissent (loyer/charge d’emprunt, enfants) même si d’autres peuvent augmenter (voyages, soins…)




Identifier les moyens d’aider ses proches


Maître Declercq a ainsi rappelé les « bienfaits » de la donation-partage en faveur de ses enfants, qui permet notamment d’éviter au décès des parents sur les sommes données soient « rapportées » lors de la succession et de rétablir de son vivant l’égalité des héritiers pour assurer la paix familiale. Il a également rappelé le mécanisme des donations trans-générationnelles, pour aider les petits-enfants à un âge où ils sont souvent en phase de construction (de leur vie familiale et professionnelle), et les différentes façons de donner (pleine propriété et démembrement, …)
Bertrand de Jorna est intervenu sur le thème des donations en faveur des petits-enfants, via l’assurance vie. Il est ainsi possible d’ouvrir un contrat d’assurance vie au nom des petits-enfants (même mineurs), en réalisant un don manuel. Dans ce cas de figure, il est conseillé de rédiger un pacte adjoint. Ce document, qui est un acte sous seing privé (non notarié) formalise la somme transmise et permet de définir les conditions dans lesquelles l’argent donné sera géré.
 
						
						
						
					