Le nombre d’actionnaires individuels reste peu élevé en France. Selon les chiffres les plus récents, ils sont actuellement un peu plus de 3 millions et disposent de revenus supérieurs à la moyenne.
Les points forts de l’étude
L’étude 2016 révèle trois principaux enseignements. D’une part, on note un certain rajeunissement des actionnaires individuels : les plus de 65 ans sont moins nombreux (32 % contre 38 % en 2014) et les moins de 35 ans plus nombreux (13 % contre 11 % en 2014). D’autre part, ils investissent plus tôt en bourse : avant 40 ans pour 66 % d’entre eux (contre 52 % en 2014), et sont assez connectés aux réseaux sociaux, à 66 %. Au-delà, l’actionnaire « type » a semble-t-il bien compris que l’investissement en bourse est une affaire de long terme : 55 % gardent leurs titres plus de 5 ans contre 44 % en 2014. Enfin, les actionnaires individuels se mobilisent davantage, notamment lors des assemblées générales, au cours desquelles ils votent plus souvent. Selon l’étude, ils « expriment des attentes fortes en matière d’informations sur la stratégie des entreprises (…). Les questions posées lors des AG 2016 du CAC 40 confirment ce fait puisque près de 60 % d’entre elles ont porté sur la stratégie de l’entreprise contre 50 % en 2015 ».
L’étude Havas Paris – OpinionWay a été réalisée auprès de 871 actionnaires individuels issus d’un échantillon national représentatif des Français âgés de 18 ans et +, interrogé en ligne via CAWI (Computer Assisted Web Interview) du 9 au 21 mars 2016.
Le profil moyen de l’actionnaire individuel
Selon l’enquête, l’investisseur en bourse est très majoritairement masculin (72 %), plutôt actif (55 %) et CSP+ (41 %). Ses revenus sont aussi plus élevés (42 000 euros par an contre 30 000 euros en moyenne pour l’ensemble des Français).
L’étude distingue également cinq grands profils :
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l’actionnaire patrimonial, qui investit en actions dans le but de constituer un capital pour ses enfants,
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l’actionnaire de circonstance, qui a pour objectif principal la constitution d’un capital en vue de la retraite,
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l’actionnaire nouvelle génération, plus sensible et ouvert que les autres aux innovations, à la recherche d’une rentabilité plus rapide, qui est un peu plus déçu que les autres par son investissement en bourse,
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l’actionnaire amer, qui juge la période actuelle peu propice à l’investissement en actions et regrette ce choix,
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l’actionnaire financier, qui recommande très fortement l’investissement en actions et juge la période très propice.
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Le sondage de l’agence Havas Paris, en partenariat avec OpinionWay, publié à l’occasion du salon Actionaria, révèle que les actionnaires individuels rajeunissent légèrement, qu’ils sont très connectés et assez « fidèles », la majorité d’entre eux conservant leurs titres plus de 5 ans.