L’argent des sportifs olympiques

la finance pour tous

En cette quinzaine olympique, les sportifs rêvent de décrocher l’or. Mais le talent sur des skis ou des patins ne conduit pas forcément à la fortune…

Combien rapporte une médaille ?

Une médaille, en France, s’accompagne des primes suivantes :

  • 50 000 € pour une médaille d’or.
  • 20 000 € pour une médaille d’argent.
  • 13 000 € pour une médaille de bronze.

Cependant, ces sommes ne finissent pas entièrement dans la poche des sportifs. En effet, une partie, plafonnée à 50 %, est généralement reversée aux fédérations ou aux entraîneurs. De plus, ces primes sont imposables (mais l’impôt peut être étalé sur 4 ans).

Ces primes peuvent être très variables selon les pays. Par exemple, l’Azerbaïdjan verse 450 000 € pour une médaille d’or et le Royaume-Uni… rien du tout.

Il est intéressant de remarquer que des primes élevées ne suffisent pas à un pays pour décrocher des médailles, ce sont en effet les pays les moins bien représentés sur les podiums qui accordent les primes les plus généreuses.

Bien entendu, ces primes sont souvent complétées par divers contrats de sponsoring et aides et ne reflètent pas l’intégralité des revenus des champions.

Les sportifs ne courent pas pour l’argent

La plupart des athlètes des jeux olympiques vivent dans une situation bien éloignée des stars du football ou du tennis dont les salaires mirobolants font régulièrement la une des journaux. Beaucoup ne sont d’ailleurs pas professionnels et sont contraints de travailler en parallèle des entrainements.

Aux jeux olympiques de Rio, environ la moitié des sportifs français vivaient sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire qu’ils touchaient moins de 60 % du revenu médian.

Ne pas confondre médiane et moyenne. Le revenu médian de la France est le revenu qui coupe la population en deux parts égales (la moitié gagne plus et la moitié gagne moins).

Cependant, une partie de ces sportifs évoluent au sein de structures d’entraînement qui prennent en charge leurs besoins quotidiens (logement, nourriture…), ce qui rend les chiffres de leurs revenus difficilement comparables avec le reste de la population.