Remise du Grand prix 2018

la finance pour tous

Pour cette quatrième édition de du Grand prix de La finance pour tous, la cérémonie s’est déroulée le 6 avril 2018 au siège de La MIF, mécène de cette édition.  Une manifestation très conviviale, qui a permis à l’assemblée de visionner les œuvres des lauréats et de faire plus ample connaissance avec eux. Le cru 2018 : une grande diversité qui montre que l’argent est un sujet dont peuvent aussi s’emparer les littéraires !

A quoi sert l’argent ?

Grand Prix 2018Ce Grand prix a pour objectif de récompenser les meilleures productions pédagogiques originales (article, vidéo, application, infographie dynamique, bande-dessinée,…) proposées par des étudiants sur un thème économique et/ou financier. Le thème 2018 portait sur « A quoi sert l’argent ».

La cérémonie a eu lieu en présence de Serge Gayraud, Président de La MIF, mécène du Grand prix, ainsi que des membres du jury (1), et d’un large public. Au total, près de 30 productions pédagogiques ont été réalisées par quelque 45 étudiantes et étudiants, issus de formations très diverses : école de commerce, de journalisme, université, Sciences-po,  BTS…

1er prix : A quoi sert l’argent ?

Axel Wursthorn (Licence d’économie – Université Paris Dauphine) a reçu le premier prix d’une valeur de 1 500 €. Sa vidéo pédagogique pose les bases du problème : les relations des particuliers avec l’argent et son utilité dans la vie de tous les jours, et notamment le rôle des impôts pour financer l’Etat. A l’échelle d’un Etat, l’argent a de nombreuses fonctions.

L’argent circule dans notre économie, et fait le lien entre les différents marchés, permettant de consommer, d’investir et même de créer des emplois… Un système qui repose sur une notion principale : la confiance.

2ème prix : « Une entrecôte, un Saint-Julien »

Lison Lopez (Sciences-Po Bordeaux), remporte le deuxième prix, d’une valeur de 1 000 €. Avec sa chanson au rythme bien cadencé, Lison Lopez a choisi de traiter le thème 2018 sous l’angle du l’humour !

A écouter en musique !

« Le fric on se dit qu’on s’en fout c’est sûr,
Qu’on peut vivre sans un sou, à l’air pur,
Que le champagne et son caviar,
C’est pour les escrocs, les toquards,
Qui cèdent à cette dictature… »…

Le blé paraît que c’est pas si mal c’est clair,
Avec un petit plus on serait pépères,
On inviterait les copains,
Une entrecôte, un Saint Julien,
Dans la maison chaude même l’hiver… ».

Les paroles de la chanson

Pour cette année, deux candidats reçoivent le troisième prix

3ème prix ex-aequo : A quoi sert l’argent : retour en cours d’économie

Stéphane Geneste (Ecole Supérieure du Journalisme de Lille) reçoit le troisième prix, avec une vidéo originale qui a pour objectif de reprendre les bases des fonctions de la monnaie. Son cheminement commence par un passage à la boulangerie, puis une brève lecture du dictionnaire, et ensuite une analyse de la pensée de grands économistes. L’argent, en tant qu’unité de compte, est un instrument qui permet d’estimer la valeur d’un bien. C’est également un intermédiaire des échanges et une réserve de valeur. Son œuvre traite également du rôle social de l’argent : la sécurité, la liberté et l’indépendance, ainsi que le pouvoir… parfois assorti  de violence.

3ème prix ex-aequo : Et si l’argent ne servait à rien ?

Jean-Loup Delmas (Institut Pratique du Journalisme – Université Dauphine) reçoit également le troisième prix, avec son poème baptisé « Et si l’argent ne servait à rien ? ». Un texte mêlant ironie, mélancolie de la jeunesse, et approche philosophie et économique du thème de l’argent.

Extrait :

« On lui prête bien des maux, des injustices et des cruautés,
Devant nos bières, à seize ans, on a tous songé à s’en passer,
Face à l’argent roi, on a levé nos poings, dressé de bien rouges drapeaux,
Porté des t-shirts du Che en imaginant un monde forcément plus beau. »…

« Mais gardons toujours cette pensée à l’esprit,
Si l’argent ne servait à rien, s’il n’y avait aucun profit,
Nous perdrions tellement d’acquis, d’humanité, de rites,
Et il n’y aurait aucune monnaie pour mesurer un tel déficit. »

Intégralité du poème

Remise du Grand prix 2018