Un taux moyen de crédit immobilier de 1,44 % en février

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Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, les taux immobiliers sont orientés à la baisse en février, rendant le prêt immobilier particulièrement accessible, dans un contexte de vive concurrence entre les établissements bancaires.

Crédit immobilier : des taux moyens à la baisse

Les taux immobiliers sont orientés à la baisse. En février, le taux moyen mensuel s’est établi à 1,44 % (hors assurances et suretés) contre 1,45 % en janvier, selon la synthèse mensuelle établie par l’Observatoire Crédit Logement/CSA pour le mois de février 2019. L’encours total a franchi fin novembre 2018, selon les chiffres de la Banque de France, le cap des 1 000 milliards d’euros.

Les grandes banques françaises ont ainsi réduit les taux dans un contexte de forte concurrence, qui les conduit à baisser les exigences pour le niveau de l’apport personnel, et grâce à de bonnes conditions de financement et de refinancement de la production. Selon l’étude, « Il faut remonter aux années 70 pour retrouver une telle facilité d’accès au crédit immobilier » : certes les taux des prêts à l’époque étaient très élevés, mais inférieurs à l’inflation, et les salaires étaient généralement revalorisés du coût de la vie.

Sur une durée de 15 ans, les taux moyens bruts sont de 1,22 %, sur 20 ans de 1,39 %, et sur 25 ans de 1,63 %, soit un niveau presque égal à l’inflation (1,30 % en rythme annuel en février) ! En comparaison, les taux pour les mêmes durées étaient en décembre 2012 de respectivement : 3,13 %, 3,40 % et 3,70 %. Mieux : selon le courtier Empruntis, et pour les bons dossiers, les taux sont de 0,20 % sur 7 ans et de 0,55 % sur 10 ans.

Des durées de prêts qui continuent de s’allonger

Cette facilité d’accès au crédit immobilier s’accompagne d’un allongement jamais vu de la durée des prêts : en février, la durée moyenne des prêts s’est élevée à 230 mois (plus de 19 ans) soit 24 mois de plus par rapport à la durée des prêts accordés en 2013. Selon l’Observatoire, c’est la baisse des taux qui a rendu possible cet allongement des durées de prêt, alors pourtant que la solvabilité des ménages se dégrade en raison de la hausse des prix de l’immobilier.