Argent de poche : un Français sur trois récompense ses enfants pour les tâches ménagères

la finance pour tous

Faut-il payer ses enfants pour participer aux travaux du foyer ?  En cette période de rentrée scolaire, la question fait débat, et tout dépend du travail réalisé !

Argent de poche : des avis très partagés

Mettre la table, vider le lave-vaisselle, ranger sa chambre… Ces travaux méritent-ils rémunération ? Dans un récent sondage réalisé par Poll&Roll pour la société Pixpay, une appli mobile conçue uniquement pour les ados, près d’1 personne sur 3 se dit prête à rémunérer son enfant en échange de sa participation aux tâches quotidiennes. 7 % sont tout à fait favorables et 22 % pas opposés à l’idée.
70 % des Français sont en revanche opposés à cette idée !

Mieux admise, la rémunération pour des tâches qui sortent du quotidien. En effet, plus de 50 % des Français sont prêts à rémunérer leurs enfants pour des tâches plus exceptionnelles, comme tondre la pelouse, laver la voiture ou encore aider à des petits travaux.

Un avis partagé par Laurence Peltier, psychologue pour enfant. « S’il est payé pour tout, comment l’enfant peut-il apprendre la vie en communauté, la notion d’entraide et celle de contrainte ? Ranger sa chambre, faire son lit, mettre son linge sale au lavage, sont par exemple, des tâches qui ne méritent pas de rétribution. Seules les tâches exceptionnelles, comme nettoyer la cave, laver la voiture ou tondre la pelouse, peuvent être rémunérées ».

Bien gérer son budget

Pour les jeunes, qui au-delà de ces travaux divers, touchent de l’argent de poche, il existe de nombreuses solutions pour gérer ces sommes. Vous pouvez leur ouvrir un livret A, un Livret Jeunes (12-25 ans), deux supports à faible rémunération mais sans fiscalité, voire également des comptes et plans d’épargne logement. Cela leur permet d’apprendre à gérer leur budget, et également de financer leurs projets à court –moyen terme.

Une étude de Poll&Roll pour Pixpay.
Enquête en ligne réalisée entre le 28 juin et le 1er juillet 2019 avec 500 personnes interrogées.