
Une majorité de rétifs
L’étude montre que si 75% des personnes en âge de travailler seraient prêtes à déménager à l’intérieur de leur département pour trouver un emploi, 61% seraient disposées à changer de région et 38% n’excluent pas de partir à l’étranger. Sur les 4,6 millions d’inscrits à pôle emploi, on estime à 500 000 le nombre de ceux qui auraient refusé un emploi impliquant un déménagement pour ces raisons.
Les propriétaires ne veulent pas bouger
La hausse des loyers et des prix des logements ne freine évidemment pas uniformément la mobilité : les salariés les plus jeunes, les emplois précaires et les locataires sont moins réticents à déménager.
L’enquête nous apprend que les salariés propriétaires de leur logement sont proportionnellement moins nombreux à se dire prêts à déménager en cas de chômage prolongé.
Ce résultat, souligne le Crédoc, étaye les analyses macroéconomiques montrant que les pays où le taux de propriétaires est le plus élevé sont aussi ceux où le taux de chômage est le plus élevé.
Les aides incitent à la mobilité
L’étude, menée en décembre et janvier auprès de 2 006 personnes de 18 ans et plus, note toutefois que les aides financières au logement contribuent à fluidifier la mobilité résidentielle, donc professionnelle.