Manuscrits : les investisseurs lésés d’Aristophil

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La société Aristophil vendait des lettres et manuscrits en promettant un rendement de 8 % par an. Après une liquidation réalisée en 2015, une partie des objets sera vendue aux enchères à Paris en décembre. Au total, 18 000 investisseurs vont perdre de l’argent.

Les placements atypiques sont souvent, par nature, très risqués. Et les promesses de gains du dirigeant d’Aristophil, Gérard Lhéritier, se sont révélées trompeuses. La société a été mise en liquidation en 2015 et l’ex dirigeant est mis en examen pour escroquerie en bande organisée…

La mécanique de cette affaire laisse penser à la mise en place d’une pyramide de Ponzi, dont l’une des caractéristiques est de compter sur l’argent des nouveaux investisseurs pour servir les intérêts promis.

130 000 manuscrits vont être vendus

192 lots seront dispersés le 20 décembre 2017 à Drouot,  ce qui reste une goutte d’eau face aux quelque 130 000 pièces à vendre. Les lots seront répartis en trois catégories.  Selon les experts, il faudra une dizaine d’années pour que l’ensemble soit vendu.