Cyclisme : quelles sommes les coureuses du Tour de France 2023 peuvent-elles gagner ?

la finance pour tous

Dimanche 23 juillet, 144 coureuses s’élanceront de Clermont-Ferrand pour le Tour de France Femmes 2023. Il est doté d’environ 250 000 euros de primes. C’est environ 9 fois moins que l’ensemble des primes versées aux coureurs du Tour de France 2023, pour une durée seulement trois fois moindre. La gagnante du Tour touchera, quant à elle, au minimum 50 000 €.

Primes versées à l’occasion du Tour de France Femmes 2023

 144 coureuses participeront au Tour de France Femmes 2023 du 23 au 30 juillet 2023. En fonction de leurs performances sur l’ensemble du Tour et au cours de chaque étape, elles pourront se partager 246 380 euros de primes.

La dotation globale du Tour de France Femmes est donc égale, à quelques euros près, à celui de l’année dernière, mais environ 9 fois moins élevée que celui dévolue aux coureurs du Tour de France. Il faut, toutefois, souligner que le Tour de France compte 21 étapes, contre 8 pour sa version féminine.

Primes coureuses Tour de France 2023

Les primes les plus importantes récompensent les coureuses les mieux placées au classement général. Ainsi, la gagnante du Tour de France recevra 50 000 euros. Les deux autres coureuses complétant le podium final le 30 juillet à Pau recevront respectivement 25 000 et 10 000 euros. Les primes versées aux vingt premières coureuses du Tour de France Femmes 2023 sont les suivantes :

  • 1ère : 50 000 euros
  • 2e : 25 000 euros
  • 3e : 10 000 euros
  • 4e : 8 000 euros
  • 5e : 4 000 euros
  • 6e : 3 000 euros
  • 7e : 2 000 euros
  • de la 8e à la 10e : 1 500 euros
  • de la 11e à la 20e place : de 1 000 à 1 200 euros.

Les coureuses les mieux placées aux classements des maillots vert et à pois, récompensant respectivement les meilleures sprinteuses et grimpeuses, empochent également des primes.Celles-ci sont les mêmes. Dans ces deux classements, la première empoche, en effet, 3 000 euros, la deuxième coureuse remporte 1 500 euros, et la troisième 1 000 euros.

Le classement du maillot blanc, récompensant la meilleure coureuse de moins de 25 ans, donne, quant à lui, lieu au versement des primes suivantes : 3 000 euros pour la première, 2 000 euros pour la deuxième et 1 000 € pour la troisième coureuse.

Le classement établi à l’issue de chaque étape donne également lieu à des gratifications, allant de 100 à 4 000 euros. Les primes versées en fonction de l’ordre d’arrivée de chaque étape sont les suivantes :

  • 1ère: 4 000 euros
  • 2e: 2 000 euros
  • 3e: 1 000 euros
  • 4e: 500 euros
  • 5e: 400 euros
  • 6e: 300 euros
  • 7e: 240 euros
  • 8e à 10e: 170 euros
  • 11e à 15e: 110 euros
  • 16 à 20e: 100 euros

À combien s’élèvent les salaires des coureuses professionnelles ?

Outre les primes versées à l’occasion des épreuves, chaque coureuse professionnelle reçoit un salaire versé par son équipe, ainsi que des revenus liés à divers partenariats. Le détail de la rémunération totale des coureuses professionnelles n’est pas connu, mais certains éléments permettent de la préciser.

L’Union cycliste internationale (UCI) impose, tout d’abord, aux 15 équipes composant le « World Tour », l’élite du cyclisme féminin, de verser aux coureuses un salaire minimum de 32 102 euros par an.

De plus, selon une étude de The Cyclists’ Alliance, une organisation syndicale représentant les cyclistes professionnelles, 24 % des coureuses du World Tour déclaraient gagner, en 2022, entre 60 000 et 100 000 euros et 13 % d’entre elles assuraient toucher plus de 100 000 euros par an.

Hors du World Tour, seules 15 % des coureuses professionnelles déclaraient disposer d’un revenu d’au moins 20 000 euros, ce qui témoigne des écarts de rémunération au sein même du monde du cyclisme féminin professionnel. Enfin, seule une coureuse professionnelle sur deux peut compter sur ses revenus générés par le cyclisme pour vivre.