Smic : hausse de 1,18 %, soit 1 823 euros bruts par mois
Au 1er janvier 2026, le Smic est revalorisé de 1,18 %. Le montant du Smic brut horaire est porté à 12,02 euros, contre 11,88 euros précédemment. Le Smic mensuel s’établit à 1 823,03 euros bruts, sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires. Soit environ 1 443 euros nets par mois, après déduction des cotisations salariales.
Pensions de retraite : revalorisation de 0,90 %
Les pensions de retraite de base sont revalorisées au 1er janvier 2026, de 0,90 %, correspondant à la hausse moyenne des prix à la consommation (hors tabac) pour l’année 2025, calculée par l’Insee.
Le projet du gouvernement d’une « année blanche » en 2026 pour économiser 2,7 milliards d’euros sur les retraites a été repoussé lors du vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026.
Cette revalorisation ne concerne pas les retraites complémentaires. Chaque régime de retraite complémentaire définit ses règles et les taux de revalorisation. Il n’y a pas de revalorisation des retraites complémentaires Agirc-Arrco pour 2026.
Placement : hausse de 1,4 point de la CSG
Au 1er janvier 2026, la contribution sociale généralisée (CSG) augmente de 1,4 point, passant de 9,2 % à 10,6 % sur les produits d’épargne financière. Sont concernés les dividendes d’actions et les plus-values, les revenus obligataires (dont les livrets bancaires fiscalisés, les compte à terme…). Avec cette majoration, le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) passe à 31,4 % (18,6 % de prélèvements sociaux et 12,8 % d’impôt) au lieu de 30 %.
Ne sont pas concernés par la hausse de la CSG, le taux global du PFU restant à 30 % : les intérêts de l’épargne logement (PEL et CEL), les retraits sur les contrats d’assurance-vie, les revenus fonciers et les plus-values immobilières.
Épargne logement : hausse du taux du PEL à 2 %
Pour les nouveaux PEL ouverts à compter du 1er janvier 2026, le taux de rémunération serait de 2 %, contre 1,75 % pour les PEL ouverts en 2025.
Il s’agit d’un taux brut, soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %. Le taux net baisse à 1,40 %. Pour les personnes non imposables qui optent pour l’imposition au barème de l’impôt, le taux net s’établit à 1,65 %. Et le taux du prêt accordé après la phase d’épargne passe de 2,95 à 3,20 %.
Famille : nouveau congé de naissance de 2 mois
Les parents d’enfants nés à compter du 1er janvier 2026 vont bénéficier d’un congé supplémentaire de naissance, qui s’ajoute aux congés maternité, paternité, d’adoption et congé parental.
Tous les nouveaux parents de 2026 auront la possibilité de prendre ce nouveau congé même s’il ne sera opérationnel qu’à partir de juillet, a précisé le ministère de la Santé.
Chaque parent peut prendre ce congé supplémentaire de naissance, de 2 mois maximum, simultanément ou séparément. Il est rémunéré de façon dégressive (70 % du salaire net antérieur le 1er mois, 60 % le second mois), sous réserve de la publication du décret d’application.
Location immobilière : revalorisation du montant des frais d’agence à la charge du locataire
Lors de la location d’un bien immobilier, les frais d’agence (pour les quatre prestations suivantes : dossier du locataire, visite du logement, rédaction du bail et état des lieux d’entrée) sont partagés entre le propriétaire et le locataire. Et le montant payé par le locataire est plafonné. Le montant maximum dépend de la zone où se situe le bien loué. Ces plafonds sont révisés pour la première fois depuis 2014, sur la base de l’IRL (indice de référence des loyers) du troisième trimestre 2025. Au 1er janvier 2026, ils augmentent de 0,87 %, s’établissant à 15,13 €/m2, 13,11 €/m2 et 11,10 €/m2 en zone très tendue, tendue ou non tendue. Ces nouveaux plafonds s’appliquent aux contrats de location signés à compter du 1er janvier 2026.
DPE : nouveau mode de calcul plus favorable au chauffage électrique
Le diagnostic de performance énergétique est obligatoire pour la mise en vente ou en location d’un logement. Ce DPE fournit des informations sur la performance énergétique du bien, exprimée sous forme de classement par lettre, de « A » pour la meilleure à « G » pour la plus mauvaise.
À compter du 1er janvier 2026, un nouveau coefficient sera pris en compte pour évaluer la consommation d’énergie électrique du logement. Cette modification devrait améliorer le DPE de certains logements chauffés à l’électricité, pénalisés par rapport à ceux chauffés au fioul ou au gaz. Les DPE en cours de validité, établis avant le 1er janvier 2026, pourront être mis à jour gratuitement sur le site de l’Observatoire DPE-Audit de l’Ademe.
Santé : hausse du coût de certaines consultations médicales
Au 1er janvier 2026, les consultations chez certains médecins et spécialistes augmentent.
À titre d’exemples : la consultation chez un pédiatre pour un enfant de moins de 2 ans augmente d’un euro (passant à 40 €). Pour les personnes âgées, la consultation de gériatrie passe de 37 € à 42 €. La consultation coordonnée chez le gynécologue passe à 40 € (au lieu de 37 €). La consultation de référence coordonnée en psychiatrie passe à 57 € contre 55 € précédemment.
Ces hausses de tarifs, qui devaient entrer en vigueur le 1er juillet 2025, ont été reportées au 1er janvier 2026.
Revalorisation de 2 % du plafond annuel de la Sécurité sociale
Le plafond annuel de la sécurité sociale (PASS) augmente de 2 % au 1er janvier 2026. Il s’établit à 48 060 € (contre 47 100 € en 2025). Le PASS est une valeur de référence utilisée comme base de calcul du montant maximal de certaines prestations et cotisations sociales. Seront donc revalorisées notamment les indemnités journalières pour maladie, accident du travail, maternité, l’indemnité obligatoire versée aux étudiants en stage en de 2 mois et plus en entreprise.
Le PASS sert de référence également pour le montant de la déduction fiscale de produits d’épargne retraite et le calcul de l’abondement qui peut être proposé par les entreprises dans les dispositifs d’épargne salariale (PEE, PER Collectif).
Dons d’argent et donation : déclaration fiscale en ligne obligatoire
À compter du 1er janvier 2026, les déclarations de dons manuels et de dons de sommes d’argent exonérés devront obligatoirement être effectuées en ligne, à partir de son espace personnel, sur le site impots.gouv.fr.
Cette obligation s’applique au 1er janvier 2026, quelle soit la date du don. Certains dons ne sont pas soumis à cette nouvelle obligation : les dons familiaux en espèces en vue de l’acquisition ou de la rénovation énergétique de la résidence principale notamment. Et les foyers qui n’ont pas accès à internet sont dispensés de cette obligation.
Budget : hausse des timbres et des transports publics en Ile-de-France
Au 1er janvier 2026, les prix des timbres et des colis postaux augmentent. La hausse moyenne est de 7,4 %, selon les produits et services :
- la lettre verte (jusqu’à 20 grammes) passe de 1,39 € à 1,52 €
- la lettre recommandée (jusqu’à 20 g) passe de 5,74 € à 6,11 €
- les envois Colissimo augmentent de 3,4 % pour toutes les destinations (France et international).
En Ile-de-France, les titres de transport augmentent de 2,3 % au 1er janvier 2026. L’abonnement au forfait Navigo (toutes zones) passe de 88,80 € à 90,80 €/mois (ou de 976,80 € à 998,80 €/an). Un ticket Métro-Train- RER passe de 2,50 € à 2,55 € à l’unité, et le ticket Bus-Tram passe de 2,00 € à 2,05 € à l’unité (plein tarif).
Auto : contrôle technique renforcé pour les airbags Takata
À partir du 1er janvier 2026, le contrôle technique automobile portera sur les risques liés aux airbags Takata. Le technicien informera systématiquement l’automobiliste si le véhicule présente ou non un « risque grave ». Si le véhicule est classé « stop drive », celui-ci sera mis en contre-visite et ne pourra circuler à nouveau qu’après réparation.
La Bulgarie rejoint la zone euro
Au 1er janvier 2026, la Bulgarie est 21ème Etat membre à accéder à la monnaie unique, après la Croatie en 2023. La zone Euro regroupe désormais 21 des 27 Etats membres de l’Union européenne.
Rénovation énergétique : suspension de l’attribution de l’aide MaPrimeRénov’
Le dispositif d’attribution de l’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ est à nouveau suspendu, à compter du 1er janvier 2026. En l’absence de vote de la loi de finances pour 2026, avant le 31 décembre 2025, aucune nouvelle dépense ne peut être engagée par l’État.
MaPrimeRénov’ avait déjà été suspendue au cours de l’été 2025, notamment en raison du nombre élevé de suspicions de fraudes.