Les déséquilibres financiers internationaux

la finance pour tous

Les desequilibres financiers internationaux

Titre : Les déséquilibres financiers internationaux A lire par : Enseignants de sciences économiques et sociales. Accessible aux élèves de terminales.

Quatrième de couverture 

Face à l’énorme déficit de la balance courante américaine, les pays d’Asie comme les pays exportateurs de pétrole ont accumulé des excédents tout aussi spectaculaires. L’économie la plus riche de la planète emprunte ainsi massivement à des pays beaucoup moins développés. Comment en est-on arrivé là ? La situation est-elle aussi paradoxale qu’il y paraît ? Peut-elle se dénouer sans catastrophe ? À ces questions, le présent ouvrage apporte des réponses qui vont parfois à l’encontre des idées reçues. Il démonte les mécanismes qui ont conduit à la formation des déséquilibres actuels, soulignant le rôle, dans un monde où les pressions déflationnistes sont fortes, des politiques économiques et des systèmes financiers. Certes, le dollar doit baisser dans les années qui viennent, mais les États-Unis ne sont pas menacés de faillite et leur devise n’est pas près de s’effondrer. Anton Brender, économiste, est directeur des études économiques chez Dexia asset Management et enseigne à l’université de Paris-IX-Dauphine. Florence Pisani est enseignante à l’université de Paris-Dauphine. Elle est économistes chez Dexia Asset Management.

Les commentaires de lafinancepourtous 

Ouvrage très pédagogique comme tous ceux de ces auteurs.L’analyse porte sur les déséquilibres financiers depuis le tournant du siècle dernier et la sortie de la crise de 1997 jusqu’à leurs récents développements et l’amorce de la crise des subprime. Anton Brender et Florence Pisani mettent une fois encore en lumière l’utilité irremplaçable des systèmes financiers modernes. Ils ont permis de faire face aux pressions déflationnistes auxquelles l’économie mondiale est confrontée depuis plusieurs années.Ces pressions ont pu être absorbées grace à l’endettement de quelques pays occidentaux et en premier lieu des Etats Unis.Ces capacités d’endettement semblent maintenant saturées et il faudra de nouveaux ressorts. Les auteurs ne sont pas alarmistes sur les risques de krachs, mais ils soulignent que la zone Euro est mal armée. Elle est en effet la seule des grandes économies de la planète où le maintien du plein emploi n’est la responsabilité de personne.

Anton Brender et Florence Pisani La Découverte – Collection RepèresMai 2007, 121 pages

 

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