Les marchés sont-ils devenus raisonnables ?

la finance pour tous

Les marches sont il devenus raisonnables L’ouvrage s’organise en 3 questions :

  • Les marchés sont ils fous ?

  • Le marché d’aujourd’hui est-il encore utile au financement de l’économie ?

  • Des marchés enfin responsables ?

La première partie dresse un état des lieux des marchés et s’interroge sur l’avenir – à court terme, avec une réflexion de Patrick Artus sur l’apparition très probable de prochaines bulles spéculatives au vu de la croissance très rapide de la liquidité mondiale générée par les politiques des banques centrales. Bertrand Jacquillat organise une réflexion sur l’état des marchés en 2020. Catherine Lubochinsky s’interroge pour sa part sur la relation de confiance entre épargnants individuels et marchés financiers et pose la question de l’asymétrie d’information entre professionnels de la finance et épargnants privés.

La seconde partie analyse la question du rôle des marchés dans le financement de la croissance. Pour Jean-Paul Betbèze, les rapports entre marchés, banques et entreprises n’ont pas fini de se complexifier. Selon lui, les marchés devront en effet enrichir leur grille de lecture au-delà de la rentabilité financière des entreprises. Ils devront « dire de plus en plus précisément ce qu’ils entendent par « investissement socialement responsable ». « Vaste programme », se dira peut être le lecteur. Pierre Jacquet, pour sa part, demande comment maximiser la valeur des services rendus par les marchés financiers. Il mise sur un programme d’apprentissage pragmatique dans lequel « les pays émergents pourraient avoir un rôle déterminant ». Pour Anton Brender, les marchés financiers vont être plus nécessaires que jamais car la capacité des banques à prendre en charge les risques va se réduire. Il en conclut qu’il faut non seulement mieux surveiller les banques, mais aussi mieux veiller à la stabilité des marchés.

Comment rendre les marchés « enfin responsables ? ». Jean-Paul Pollin analyse les facteurs de volatilité des marchés. Il relativise le rôle moteur souvent attribué à la création de liquidités par les banques centrales et en appelle aux régulations micro et macro prudentielles. Christian de Boissieu dresse le panorama des enjeux du nouveau G20. Enfin Jean-Hervé Lorenzi et Henri Elbaz analysent le rôle que pourrait jouer une Agence européenne de financement pour sortir de la pression des marchés financiers sur les dettes souveraines européennes.

Le cercle des économistes PUF Février 2011, 110 pages

 

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