Crédit immobilier : nouvelle baisse des taux

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Encore une bonne nouvelle pour les emprunteurs : les taux des prêts immobiliers à taux fixe n’ont jamais été aussi bas ! Et pour les très bons dossiers, le taux, hors assurances, se situe sous le seuil symbolique des 1 %. Pour ceux qui ont un crédit en cours, c’est l’heure de se poser la question de la renégociation.

La baisse des taux des prêts immobilier poursuit sa descente. En mai dernier, le taux moyen constaté sur les prêts à 15 ans s’établissait à 1,90 %. Actuellement, et selon la qualité du dossier de l’emprunteur, il peut descendre en dessous de la barre des 1 %.

A ce taux brut, il convient de rajouter les frais annexes (assurance décès, frais de dossier, caution…) qui viennent renchérir le coût.

Les conditions de crédit immobilier à taux fixe

Durée

Taux excellent

Taux très bon

Taux bon

15 ans

0,95 

1,18 

1,43 

20 ans

1,18 

1,38 

1,64 

25 ans

1,35 

1,74 

1,90

Source : Meilleurtaux.com, au 29 août 2016

Très clairement, les candidats à l’accession sont largement bénéficiaires de ces taux, dont le coût global, même sur le long terme, représentent actuellement peu de frais. Pour les épargnants, en revanche, c’est le revers de la médaille : l’épargne sans risque (livrets réglementés) est rémunérée à moins de 1 %, et les fonds en euros des contrats d’assurance vie voient leur rendement s’éroder depuis plus de 15 ans. Il devient alors souvent nécessaire de mieux diversifier ses actifs pour espérer une rentabilité acceptable pour des investissements à long terme.

Renégocier ou faire racheter son prêt : les éléments à prendre en considération

Les personnes ayant emprunté il y a quelques années se posent, à juste titre, la question de la renégociation, ou du rachat par la concurrence, de leur prêt immobilier. L’opération peut être gagnante financièrement, notamment s’il y a un écart de taux supérieur à 1/1,5 point. Il est toujours possible de prendre rendez-vous avec sa banque pour demander un geste commercial. Toutefois, cette dernière n’est pas obligée d’accepter cette renégociation.

Si le changement est effectué auprès d’un autre établissement, on parle de « rachat de prêt ». Dès lors, il faut prendre en compte les frais suivants :

  • L’indemnité de remboursement anticipé (IRA). Même si, à la signature de votre contrat de prêt initial, vous avez négocié de ne pas avoir à débourser d’IRA, cela ne joue jamais en cas de rachat par la concurrence. Cette indemnité est plafonnée à 6 mois d’intérêts sur le capital remboursé au taux moyen du prêt, sans pouvoir dépasser 3 % du capital restant dû.

  • Reprendre une garantie d’une société de cautionnement (l’ancienne vous étant remboursée à hauteur de 75 % dans les semaines suivantes).

  • Ou lever l’hypothèque sur le bien (avec des frais) et en reprendre une autre (nouveaux frais).

  • Obtenir de votre assureur qu’il transfère l’assurance du premier prêt au second, ce qui peut prendre un peu de temps. Mais selon les conditions générales du contrat d’assurance du prêt d’origine, vous pouvez être contraint de souscrire un nouveau contrat d’assurance pour le nouveau prêt.