Assurance vie : en 2010, toujours le vent en poupe

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41 % de la population détient un contrat d’assurance vie en 2010, selon l‘étude publiée par l’Insee le 21 juillet 2011.Un chiffre qui « grimpe » à 62 % si on ajoute les contrats d’assurance en cas de décès. Avec un encours global de 1 317 milliards d’euro, l’assurance vie est, de loin, le premier produit d’épargne des Français.

Un peu de pédagogie, tout d’abord. L’assurance-vie englobe deux types de contrats, à savoir les contrats d’assurance en cas de décès et les contrats en cas de vie qui comprennent , outre les contrats d’assurance vie classiques, les bons de capitalisation, et des produits d’épargne retraite tels que les Plans d’épargne populaire et les Plans d’épargne retraite populaire – PERP.

Le premier type de contrat (assurance décès), détenu par 39 % des Français début 2010 est en recul par rapport à 2004 (41,5 %). Cette dernière proportion se réduit même à 17 % si l’on exclut les contrats établis lors d’un emprunt immobilier (souvent appelés assurance emprunteur). Quant aux contrats en cas de vie, ils sont détenus par 41 % des résidents de France métropolitaine (34,5% en 2004). Ils représentent ainsi le placement financier le plus répandu chez les ménages après les livrets défiscalisés, détenus par 85 % des ménages.

Qui détient ces contrats ? Pour quelles raisons ?

On observe une tendance à la hausse du taux de détention en fonction de l’âge, notamment du fait de l’option capitalisation que présentent les contrats d’assurance en cas de vie. Parmi les ménages âgés de 50 à 59 ans, ils sont 47,5 % à détenir un contrat d’assurance en cas de vie (contre 22,9 % pour les moins de trente ans).

Les agriculteurs et les professions libérales sont eux aussi plus nombreux à détenir un contrat d’assurance vie car ils éprouvent le besoin de se constituer un complément de retraite, leur taux de remplacement par rapport au dernier salaire étant plus faible. A l’inverse, les ouvriers et les employés sont les moins friands d’assurance vie, pour des raisons tenant à la faiblesse de leur épargne (qui est 4 fois plus faible que celle des cadres) ou à la méconnaissance du produit.

Le second type de contrat, le contrat d’assurance décès, peut prendre deux formes. Soit il est à durée déterminée, et on perd alors la somme épargnée en cas de vie au-delà de cette date, soit il dure jusqu’au décès. Une bonne partie de ces contrats d’assurance décès sont souscrits dans le cadre de prêts (31 %) et souvent suite aux exigences des créanciers.

L’Insee s’intéresse en dernier lieu aux principaux motifs de détention de contrats d’assurance vie. Pour 38 % des souscripteurs ces contrats permettent « d’avoir une réserve d’argent en cas d’imprévu ». Pour 29 % d’entre eux, il sert « à en faire bénéficier un proche » et pour 27 % c’est un moyen de « préparer ou compléter la retraite ».

Consulter l’étude de l’Insee

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