Le Livret A à 1,75 % au 1er février

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Les taux du Livret A et du livret de développement durable (LDD) passent de 2,25 % à 1,75 % au 1er février 2013. La baisse est limitée pour préserver le pouvoir d’achat des épargnants.

Le taux du Livret A est révisé tous les ans aux 1er février et 1er août en application d’une formule qui prend en compte les taux de marché et l’inflation. La formule prévoit notamment de retenir le taux de l’inflation majoré d’un quart de point. Cet indice, arrondi au quart de point le plus proche, détermine le taux du Livret A.

Une baisse limitée du taux du Livret A

Avec un taux de l’inflation (hors tabac) de 1,2 % en décembre 2012, le taux du Livret A aurait dû passer de 2,25 % à 1,50 % (1,2% + 0,25 % = 1,45 %, arrondi au quart de point le plus proche = 1,50 %) par application stricte de la formule de fixation du taux du Livret A.

Mais la Banque de France, chargée de calculer le taux du livret d’épargne a recommandé « au vu de circonstances exceptionnelles »,de déroger à l’application du nouveau taux calculé selon la formule. Tout en constatant que cette baisse « aurait permis de profiter pleinement des effets bénéfiques de ce mouvement sur l’économie », le gouverneur de la Banque de France a recommandé de fixer le taux du Livret A et du LDD à 1,75 % et le taux du LEP à 2,25 %. Cela pour éviter qu’une baisse de trop grande ampleur soit mal perçue par les titulaires de ces livrets d’épargne.

Il précise également que, si l’inflation continuait de diminuer dans les prochains mois, « un ajustement complémentaire » de la baisse du taux du Livret A serait nécessaire lors d’une prochaine révision du taux.

Détail du calcul mathématique du Livret A

Le taux d’intérêt du Livret A est l’indice le plus élevé, arrondi au quart de point le plus proche, entre : 

  • l’inflation des douze derniers mois mesurée par la variation sur les douze derniers mois connus de l’indice INSEE des prix à la consommation de l’ensemble des ménages, augmenté d’un quart de point, 

  • la moyenne arithmétique entre, d’une part, l’inflation des douze derniers mois et, d’autre part, la moitié de la somme de la moyenne mensuelle de l’EURIBOR 3 mois + la moyenne mensuelle de l’EONIA (pour le dernier mois connu). 

Sachant que la hausse ou la baisse de taux ne peut excéder 1,50 %.