Travaux immobilier : l’éco-PTZ devient plus accessible

la finance pour tous

A compter du premier mars, ce prêt à taux zéro ayant pour objet de financer les travaux d’économie d’énergie des logements anciens bénéficie d’un mécanisme moins contraignant.

Eco-prêt à taux zéro : un assouplissement des conditions en deux temps

Depuis le 1er mars, la réalisation d’une seule des tâches parmi les travaux éligibles suffit à bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ) : jusqu’à cette date, l’octroi du prêt était conditionné à la réalisation d’un « bouquet de travaux » : travaux d’isolation thermique, d’installation de chauffage, de production d’eau chaude, …

Par cet assouplissement en faveur des travaux de rénovation énergétique, le gouvernement cherche à relancer l’éco-PTZ, dont les productions depuis 2015 stagnent autour de 24 000 prêts chaque année.  

A partir du 1er juillet 2019, l’éco-PTZ sera étendu aux logements de plus de deux ans, au moment du démarrage des travaux. Jusque-là, les logements construits avant le 1er janvier 1990 pouvaient seuls bénéficier du prêt. En revanche, le prêt doit toujours s’appliquer aux résidences principales.

En juillet prochain, la liste des travaux éligibles au prêt sera aussi étendue aux travaux d’isolation des planchers bas, assouplissant encore les conditions d’octroi.

Jusqu’au 31 décembre 2021, il y a la possibilité de demander un 2nd éco-PTZ pour un même logement. Ce prêt doit financer d’autres travaux que ceux financés par le 1er éco-PTZ. Mais la somme des deux éco-PTZ ne doit pas dépasser les 30 000 € et la durée de remboursement maximale est maintenue à 15 ans pour les travaux les plus importants.