Les plans d’épargne logement ouverts à compter du 1er janvier 2026 offriront un rendement de 2 % avant impôt, contre 1,75 % pour les PEL actuels. Un rendement qui reste bien maigre.
PEL : un taux de 2 % au 1er janvier 2026
Annoncé au journal officiel du 20 décembre 2025, le taux de rémunération des plans d’épargne logement passe de 1,75 % à 2 % pour les plans ouverts dès le 1er janvier 2026. Il s’agit d’un taux « brut » : après application du PFU (prélèvement forfaitaire unique) le taux net baisse à 1,40 % !
Pour les personnes non imposables qui optent pour l’imposition au barème de l’impôt, le taux net s’établit à 1,65 %. Et le taux du prêt accordé après la phase d’épargne passe de 2,95 à 3,20 %.
La hausse de la CSG de 1,4 % votée dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2026 n’impacte pas les PEL : le taux du PFU reste de 30 %, contre 31,6 % pour les produits financiers (actions, obligations…).
PEL : un taux garanti sur la durée du plan
Les plans d’épargne logement fonctionnent « par génération » : le taux annoncé s’applique uniquement aux plans souscrits dès le 1er janvier 2026.
Pour ceux ouverts entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025, le taux était de 1,75 %, et de 2,25 % pour ceux ouverts au cours de l’année 2024… Ce sont les « vieux PEL », par exemple ouverts entre 2000 et 2003, qui offrent des rendements plus élevés (3,27 % hors prime d’État).
La prime d’État, qui permettait de bonifier le taux de rendement, a été supprimée pour les plans d’épargne logement souscrits à compter de 2018.