Finale de la Coupe du monde de rugby 2023 : Nouvelle-Zélande–Afrique du Sud, le match économique

la finance pour tous

La Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud s’affrontent ce samedi en finale de la Coupe du monde de rugby 2023. Si l’issue de cette rencontre sportive est incertaine, la comparaison des économies de ces deux pays tourne nettement à l’avantage de la Nouvelle-Zélande.

Vainqueurs respectivement de l’Argentine et de l’Angleterre au stade des demi-finales, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud se retrouvent, ce samedi, en finale de la Coupe du monde 2023 de rugby. Les All Blacks sont considérés comme légèrement favoris par les bookmakers, tandis qu’une modélisation utilisant l’intelligence artificielle prédisait que l’Afrique du Sud avait 20,5 % de chances de remporter la compétition, contre 20,2 % pour la Nouvelle-Zélande.

Coupe du monde de rugby 2023 - Nouvelle-Zélande–Afrique du Sud - match économique

Finale de la Coupe du monde de rugby 2023 : Nouvelle-Zélande–Afrique du Sud

Sur le plan économique, la comparaison des deux pays tourne nettement à l’avantage de la Nouvelle-Zélande.

Cette dernière affiche tout d’abord un produit intérieur brut (PIB) parmi les plus élevés du globe : 48 249 dollars par habitant. C’est 8 fois plus que le niveau du PIB / habitant de l’Afrique du Sud.

En matière de développement humain, la Nouvelle-Zélande dépasse largement son concurrent d’un soir : lindice de développement humain (IDH), calculé par la Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), y atteint 0,937 contre 0,713 pour son adversaire. L’Afrique du Sud souffre, en particulier, d’une faible espérance de vie à la naissance (62,3 années) causée notamment par la prévalence de la tuberculose et du VIH.

L’économie néo-zélandaise affiche également de meilleures performances si l’on considère le niveau de chômage, d’une part, et la notation de la dette souveraine, d’autre part. Avec un taux de chômage de 3,5 %, la Nouvelle-Zélande est au plein-emploi, tandis que l’Afrique du Sud connaît un chômage massif. Le taux de chômage y atteint 31,4 %. Selon les données compilées par la Banque mondiale, seuls la Cisjordanie et Djibouti connaissent, en 2022, un taux de chômage plus élevé, avec respectivement 42 et 37,9 %.

Par ailleurs, la dette souveraine de la Nouvelle-Zélande dispose d’une notation nettement supérieure à celle de l’Afrique du Sud. Fitch, l’une des trois principales agences de notation, classe en effet les titres de dette de la Nouvelle-Zélande dans la catégorie « haute qualité » avec une note AA+, alors que ceux émis par l’Afrique du Sud sont considérés comme un « investissement spéculatif » et assortis de la note BB-.