Rapide panorama des salaires de célébrités
Selon le quotidien sportif L’Equipe, Kylian Mbappé est le joueur de Ligue 1 le mieux payé. Le salaire de l’attaquant vedette du Paris Saint-Germain et de l’équipe de France avoisine en effet les 6 millions d’euros bruts par mois. Cela représente plus de 30 millions d’euros nets par an et plus de 1800 fois la rémunération moyenne des salariés du secteur privé en France !
Ce salaire est impressionnant : il ne représente pourtant pas la rémunération totale de K. Mbappé. Les sportifs touchent en effet des revenus liés au sponsoring et aux contrats publicitaires qui peuvent être plus élevés que les salaires versés par les clubs
Le salaire brut est le salaire avant prélèvement des cotisations sociales salariales. Après prélèvement de ces cotisations, on parle de salaire net : c’est le montant que touchait réellement un salarié avant l’instauration du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu. Aujourd’hui, sauf exception, le salaire touche un salaire vraiment net, de cotisations et d’impôt sur le revenu.
Les stars du ballon rond et plus généralement les grands sportifs ne sont pas les seuls à percevoir des rémunérations gigantesques. C’est le cas également de certaines autres célébrités, travaillant dans le monde de la musique ou de l’audiovisuel (cinéma, TV, radio).
Selon le magazine économique américain Forbes, Ariana Grande et Taylor Swift, deux des chanteuses les mieux payées en 2022, ont respectivement gagné 72 et 63,5 millions de dollars, soit environ 65 et 60 millions d’euros. Côté cinéma, c’est Brad Pitt qui remporte la palme : toujours selon Forbes, il était l’un des acteurs les mieux payés au monde en 2022 avec une rémunération totale de près de 100 millions de dollars (environ 91 millions d’euros).
Revenu extraordinaires : est-ce seulement une affaire de performances ?
De nombreux arguments sont généralement avancés pour rendre compte de ces hauts revenus. Tout d’abord, en ce qui concerne les sportifs, la durée de la carrière est relativement courte. Alors que les Français partent à la retraite à 62,6 ans en moyenne, l’heure de la retraite sportive arrive avant 40 ans pour un joueur professionnel. La rémunération plus importante pendant les années d’activité du joueur vient ici en quelque sorte compenser la brièveté de celle-ci. L’argument néglige, cependant, l’éventuelle reconversion du joueur.
Un autre argument régulièrement avancé pour tenter d’expliquer les rémunérations élevées de ces célébrités a trait aux compétences rares. K. Mbappé est plus performant balle au pied que n’importe quel autre être humain ou presque, T. Swift est l’une des rares personnes à soulever autant les foules en chantant, etc.
Ces deux explications entrent, bien entendu, en compte, mais elles demeurent incomplètes. Elles ne parviennent pas, en effet, à expliquer pourquoi les rémunérations des célébrités atteignent actuellement des sommes pharaoniques et demeurent plus élevées que celles touchées par les stars des décennies précédentes. Après tout, Pelé est considéré comme le plus grand joueur de l’histoire du football et les Beatles avaient des fans tout autour du globe. Pourtant, les sommes récoltées par ces célébrités étaient relativement faibles en comparaison des standards actuels.
On estime à 150 000 dollars par an (soit environ 1,1 million de dollars d’aujourd’hui) la rémunération de Pelé en 1960.
L’effet superstar
Au début des années 1980, l’économiste américain S. Rosen a développé une théorie devenue centrale pour expliquer les rémunérations extrêmement élevées des célébrités. Résumée sous l’expression « effet superstar », elle explique que les changements technologiques permettent aux meilleurs individus dans un domaine donné d’accéder à un marché plus vaste et de récolter une plus grande part des revenus générés par ces marchés.
Prenons le cas du football : à l’époque où Pelé multipliait les exploits sur les terrains, peu de spectateurs à travers le monde avaient l’occasion de le constater. Dans les années 1950 et 1960, les ménages étaient loin d’être tous équipés d’un téléviseur. Il faudra, en plus, attendre 1962 et le lancement du satellite de télécommunications Telstar 1 pour assister à la première diffusion en direct d’images télévisées entre les continents américain et européen. Le marché des droits télévisuels s’est considérablement développé depuis grâce au progrès technologique. À titre d’exemple, 1,5 milliard de personnes ont, selon la FIFA, assisté à la finale de la Coupe du monde 2022 entre la France et l’Argentine.
Le constat est le même pour le monde de la musique. Après le développement d’internet et des plateformes de streaming, le nombre d’auditeurs potentiel a été démultiplié au cours des deux dernières décennies. Accéder à l’ensemble du catalogue d’un artiste ne nécessite, aujourd’hui, que quelques clics.
Dans un contexte de développement des marchés et des retombées financières que ces derniers génèrent, certaines célébrités, ou « superstars », parviennent alors à capter l’attention médiatique, à être en position de force et, par conséquent, à accaparer une large partie des revenus générés.
Rosen qualifie cette situation de «winner takes all» que l’on pourrait traduire par « le gagnant emporte tout ».
Un ouvrier salarié gagne en moyenne_+ 2.500 € brut par mois. Il faut décompter +- le tiers du salaire pour les impôts c-à-d +- 800,00 €: il reste 1.700,00 €. Il faut ensuite décompter 12% d’ONSS c-à-d +- 200,00 €. Facile à compter: 2.500,00 € – 800,00 € = 1.700,00 € – 200,00 € = 1.500,00€ net.
Il faut aussi compter 45 ans de carrière complète avec à la source « le chômage, la mutuelle, les vacances annuelles, le CPAS et autre prime de fin d’année + la pension ». L’usure, la maladie et le chômage, peu de gens y échappent. Le 1/3 du salaire y passe pour les impôts « c-à-d » l’état, la justice; les députés, les sénateurs, la police, l’armée » et j’en passe. Ensuite 12% que l’on récupère grâce au chômage, la maladie et la pension ». Ca fait grosso modo 16.500 € ( en décomptant 4 semaines rémunérés en vacances annuelles) + les congés payés + la prime de fin d’année. On en arrive à +- 30.000,00 € sur 1 an. On paye donc 33% d’mpôts sur le salaire prime de fin d’année et vacances annuelles.
J’estime qu’à partir de 100.00,00 € par an, il faut retenir + d’impôts et davantage pour les millionnaires et les milliardaires. Le monde irait bien mieux et tout le monde pourrait travailler sans qu’il n’y ait de discrimination. que font ils avec tous ces millions déposés en banque? Et les états qui ne ponctionnent pas suffisament les riches. C’est du mépris envers les moins chanceux. Celui qui gagne 1.000.000,000,00 € devrait laisser au moins 50% à l’état. Ca arrondirait les recettes de états. Merci.