Pourquoi s’assurer ?

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En contrepartie du versement d’une cotisation (ou prime), l’assuré sera indemnisé par l’assureur lorsque survient un événement incertain et aléatoire appelé « risque », si ce sinistre est couvert par le contrat d’assurance.

Un peu d’histoire !

L’apparition de l’assurance est un phénomène récent, en France elle ne date que de la fin de l’ancien régime (1686 : Fondation de la Compagnie générale des assurances et grosses aventures) ; même si dès le XIV siècle les marchands italiens avaient trouvé le moyen de protéger leurs navires contre les pertes subies lors d’un naufrage ou suite aux méfaits des pirates. Ils créaient des associations afin de constituer des fonds susceptibles de les dédommager (code d’Amalfi).

Le développement de l’assurance est lié aux transformations économiques et sociales : le passage d’une économie agricole à une économie diversifiée a multiplié les causes de dommage (industrie, commerce), et la concentration des populations dans les villes avec l’apparition de nouvelles habitations et de nouveaux modes de vie a engendré de nouveaux fléaux.

Danger, risque, accident… un engrenage négatif qu’il faut anticiper

Le principe de l’assurance est fondé sur la notion de risque, c’est-à-dire l’exposition à un danger potentiel, inhérent à une situation ou une activité et dont on ne pourrait affronter les conséquences financières, qu’elles soient liées aux biens ou aux personnes. Le danger est le prélude au risque qui est lui-même le prélude à l’accident.

Ainsi le danger ayant été identifié, le risque devient parfaitement descriptible, il est susceptible de se produire mais on ne sait pas s’il se réalisera et quand il se réalisera.L’assurance est un contrat : en contrepartie du versement d’une cotisation, aussi appelée prime, l’assureur garantit des prestations précises à un individu, une association ou une entreprise en cas de réalisation d’un risque clairement identifié dans le contrat. La notion de risque est une notion clé en matière d’assurance, il s’agit d’un événement aléatoire redouté par un assuré pour ses conséquences financières. L’aléa repose sur trois critères :

  • le futur : on ne peut assurer un accident de voiture qui s’est déjà produit ;

  • l’incertain : on ne peut assurer un risque certain qui se réalisera à une date connue ;

  • l’involontaire : on ne peut assurer les dommages que l’assuré cause ou se cause de façon volontaire.

S’assurer pour protéger les biens et les personnes

Il existe deux grandes catégories d’assurance : les assurances de dommages et les assurances de personnes.

Les assurances de dommages

Les assurances de dommages regroupent à la fois des assurances de responsabilité (responsabilité civile familiale, responsabilité civile du conducteur, responsabilité professionnelle…) et des assurances de biens (assurance des biens meubles et immeubles, des dommages causés au véhicule…).

La vocation traditionnelle de l’assurance est de permettre le remplacement de biens détruits ou subtilisés. Aujourd’hui l’assurance de la responsabilité dans le domaine de la vie domestique, de l’activité professionnelle, de la circulation automobile et des loisirs s’est considérablement développée. Dans ce cas, on s’assure contre les dommages et les préjudices éventuels causés involontairement à des tiers.

Les assurances de biens et les assurances de responsabilité ont pour but de protéger le patrimoine de l’assuré. Elles sont, pour certaines regroupées dans des contrats « multirisques » (multirisques habitation, multirisques entreprise…).

Les assurances de biens les plus courantes sont l’assurance incendie, l’assurance vol, les dégâts des eaux ou le bris de glace mais d’autres types d’événements sont automatiquement intégrés (catastrophes naturelles, attentats,…) ou proposés en option.

Les assurances de personnes

Les assurances de la personne couvrent les risques inhérents à la vie humaine et proposent un ensemble complet de solutions adaptées à chaque situation.

Certains contrats prévoient des prestations en cas d’atteinte à l’intégrité physique : décès, invalidité… (assurance en cas de décès, assurance santé…), d’autres permettent la constitution d’une épargne et le versement de celle-ci sous forme de rente ou de capital si la personne assurée est en vie au terme du contrat (assurances en cas de vie). Elles offrent un ensemble complet de solutions adaptées à chaque situation.

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