Loi sur le partage de la valeur : mesures phares

la finance pour tous

L’objectif de la loi sur le partage de la valeur est de mieux associer les salariés à la performance de leur entreprise, via notamment le développement des mécanismes d’intéressement et de participation dans les TPE et PME.

La loi de partage de la valeur transpose l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise (ANI) signé en février 2023.

Développer l’épargne salariale dans les PME

« Les entreprises de moins de 50 salariés pourront mettre en place à titre volontaire un dispositif de participation de branche ou d’entreprise pouvant être moins favorable que la formule légale », explique le site Vie publique. Et dès 2025, les entreprises de 11 à 49 salariés devront instaurer un mécanisme de partage de la valeur (intéressement, participation ou prime) dès lors qu’elles réalisent un bénéfice. 

Prime de partage de la valeur : une prime pouvant être versée deux fois par an

La prime de partage de la valeur (ex prime Macron) pourra être attribuée deux fois par an dans la limite des plafonds totaux d’exonération (3 000 euros ou, dans les entreprises ayant un accord d’intéressement, 6 000 euros). À quelques détails près, les conditions restent les mêmes qu’aujourd’hui – et ce jusqu’au 31/12/2026 : dans les entreprises de moins de 50 salariés (nouveau), la prime sera exonérée de cotisations sociales et, pour les salaires inférieurs à 3 Smic, également exonérée d’impôt sur le revenu. Et cette prime pourra être investie dans un plan d’épargne salariale (PEE et PER Collectif), permettant de bénéficier de l’exonération des gains au terme de la période de blocage (nouveau).

Le texte prévoit une négociation sur les bénéfices exceptionnels pour les entreprises de plus de 50 salariés dès lors qu’un dispositif d’intéressement ou de participation est prévu, ainsi qu’un rehaussement des plafonds d’attribution des actions gratuites dans le cadre de l’actionnariat salarié.

L’épargne verte et responsable favorisée

Par ailleurs, les plans d’épargne salariale devront proposer des fonds labellisés « verts » ou ISR. Pour rappel, les PEE et PER doivent aujourd’hui déjà proposer un fonds solidaire. Cette obligation existe également dans le cadre de l’assurance-vie.