Taxe d’habitation 2025 : forte hausse sur les résidences secondaires

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De nombreuses communes appliquent la majoration légale pour la taxe d’habitation. Cette hausse peut atteindre 5 % à 60 % dans les communes situées en « zone tendue ». Soyez attentif en lisant votre avis d’imposition.

Les avis d’imposition au titre de la taxe d’habitation ont été envoyés aux contribuables non mensualisés. Les autres recevront cet avis plus tard, vers la mi-novembre. Avec, à la clé de fortes hausses sur certaines communes.

Taxe d’habitation : une surtaxe pouvant aller jusqu’à 60 %

La suppression totale de la taxe d’habitation pour les résidences principales, en 2023, a eu pour conséquence de développer les surtaxes sur les résidences secondaires et les logements vacants. La majoration sur les résidences secondaires dans les zones tendues se multiplie dans de nombreuses communes.

Selon la DGFIP (direction générale des finances publiques), les montants dus par les contribuables au titre de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires augmentent de 7,1 %, suite notamment à l’élargissement du nombre de communes pouvant voter une majoration (zone tendue). La taxe moyenne est d’environ 1 000 €.

En 2025, le paiement de la taxe d’habitation doit intervenir avant le 15/12/2025. Si vous avez opté pour le prélèvement à l’échéance, celui-ci interviendra sur votre compte bancaire le 29 décembre 2025.

Taxe d’habitation : qu’est-ce qu’une zone « tendue » ?

Il existe deux types de zone tendue :

  • Celle applicable sur les loyers. Elle concerne les communes de plus de 50 000 habitants dans lesquelles il existe un déséquilibre entre l’offre et la demande de logement ;
  • Celle applicable sur les résidences secondaires. Elle s’applique, sans distinction de nombre d’habitants, aux communes confrontées à un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d’accès au logement sur l’ensemble du parc résidentiel existant.

Près de 3 700 communes sont éligibles à cette majoration en France, et la moitié d’entre elles appliquent la majoration cette année.

Les communes qui appliquent le taux maximum de 60 %

De grandes communes appliquent d’ores et déjà ce taux maximum : Paris, Lyon, Bordeaux, Nice, Marseille, Montpellier…

Et des villes plus modestes, mais dont le nombre de résidences secondaires a flambé, ont suivi le pas : La Rochelle, Pessac, Rennes, Fréjus, Bayonne, Chambéry, Ajaccio…

C’est aussi le cas dans des communes de la banlieue parisienne, comme la Courneuve, Bobigny, Courbevoie ou encore Clichy la Garenne. Objectif : remettre ces biens sur le marché locatif afin de ne plus à avoir à payer ces taxes.

La taxe sur les logements vacants

Encore une autre taxe ! La taxe sur les logements vacants (TLV) s’applique depuis 1988.

Selon la définition fiscale, un « logement vacant » désigne un local à usage d’habitation équipé des éléments de confort de base, tels qu’une installation électrique, l’eau courante et des équipements sanitaires, mais qui est soit entièrement vide de meubles, soit meublé de manière insuffisante pour permettre une habitation.

Selon l’Insee, plus de 3 millions de logements sont considérés comme vacants. Cette taxe s’élève à 17 % la première année où le logement est imposable et 34 % les années suivantes.

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