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Les biens sont des objets concrets que l’on peut stocker : leur consommation n’est pas nécessairement immédiate. Une télévision ou un sandwich sont des biens. Les services sont des prestations immatérielles que l’on ne peut pas stocker : leur consommation est toujours immédiate. Par exemple, une coupe chez le coiffeur, un cours de sport, la rédaction d’un article de presse sont des services produits. Le bien ou le service sont non-marchands s’ils sont vendus à un prix inférieur ou égal à 50 % de leur coût de production (la somme de toutes les dépenses réalisées pour les produire)

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Dans une économie de marché, il est rare que l’Etat oblige les agents économiques à consommer un type de bien. En revanche, il utilise couramment les taxes (prélèvements obligatoires opérés par l’État sur les biens ou services dont il souhaite dissuader l’usage) ou les subventions (sommes versées par l’État pour les biens ou service qu’il souhaite encourager).

Plus de ressources avec l’exemple de la taxe sur les transactions financières

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L’offre est la quantité totale de biens ou de services que les acteurs économiques sont prêts à vendre à un prix donné. La demande est la quantité totale de biens ou de services que les acteurs économiques sont prêts à acheter à un prix donné. Un marché est un lieu de rencontre entre l’offre et la demande pour un certain bien ou service.

En fonction du bien ou du service à échanger, le marché peut être réel, comme par exemple le marché de fruits et légumes au centre d’un village (offreurs et demandeurs se rencontrent physiquement), ou virtuel comme la Bourse de Paris. Dans d’autres cas encore, il existe des lieux multiples où de nombreux produits équivalents peuvent être échangés, comme le marché des téléphones portables !

Plus de ressources avec l’exemple des marchés financiers

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Les pouvoirs sont classiquement séparés selon trois fonctions principales :

- Le pouvoir législatif désigne les institutions en charge de la rédaction et de l’adoption des lois.

- Le pouvoir exécutif est chargé de faire exécuter les lois adoptées par le pouvoir législatif.

- Le pouvoir judiciaire est chargé d’interpréter les lois, de sanctionner leur non-respect, de régler les litiges.

Entre ces différents pouvoirs, il existe des mécanismes de contrôle des abus, ainsi que des règles strictes visant à conserver leur séparation.

De plus en plus, émerge un 4ème pouvoir non mentionné dans la constitution : le pouvoir des médias.

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Les médias prennent des formes elles aussi variées : journaux papier ou en ligne, émissions de télévision quotidiennes ou reportages exceptionnels, émissions de radio, site internet dédié ou blog, et même les réseaux sociaux par exemple.

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La production de biens concerne par exemple la fabrication de produits alimentaires, d’appareils connectés, de meubles. Les biens sont des objets concrets que l’on peut stocker : leur consommation n’est pas nécessairement immédiate.

La production de services désigne plutôt une coupe chez le coiffeur, un cours de sport, la rédaction d’un article de presse. Les services sont des prestations, ils sont immatériels, on ne peut pas les stocker : leur consommation est toujours immédiate.

La production peut être marchande ou non marchande, menée par des agents économiques divers, et mobilise l’utilisation de ressources tangibles et, ou, intangibles.

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La théorie du capital humain est développée à la fin des années 1950 par T. Schultz, G. Becker et J. Mincer.

Le concept désigne l’ensemble des savoir-faire acquis dans le système d’enseignement et de formation, qui augmentent la productivité des individus. Le capital humain permet de décrocher des diplômes et des qualifications, ce qui aide à obtenir un travail plus sûr (éviter le chômage et les emplois précaires) et mieux rémunéré.

Cet investissement en capital humain est coûteux pour les jeunes et pour leurs familles. Pour faire des études supérieures, il faut parfois un logement étudiant, payer des frais de transport ou d’inscription dans les établissements d’enseignement…

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Les économistes s’interrogent sur le lien économique qui unit les hommes entre eux. Selon qu’ils privilégient l’individu ou le niveau global, ils se spécialisent dans :

- la microéconomie, qui s’intéresse en premier lieu aux comportements individuels, ;

- la macroéconomie, qui part plutôt de l’étude des données (ou agrégats) généraux.

Les chapitres de science économique étudiés en seconde ont une orientation microéconomique.

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Le produit intérieur brut (PIB) est un indicateur global qui masque les inégalités de revenus.

Repartons de définitions simples :

- Le chiffre d’affaires représente les revenus directs de la vente de biens et services par une organisation productive.

- La valeur ajoutée est égale au chiffre d’affaires, diminué du prix des consommations intermédiaires qui ont été nécessaires à la production.

- La somme des valeurs ajoutées réalisées par tous les agents économiques d’un pays est appelée le produit intérieur brut (PIB).

Puisque c’est un indicateur agrégé, le PIB ne peut pas mettre en évidence le fait que certains producteurs réalisent des valeurs ajoutées plus faibles que d’autres.

Plus de ressources pour comprendre le PIB (Produit Intérieur Brut)

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Le genre est une construction sociale, c’est-à-dire un concept utilisé au sein des groupes sociaux pour identifier les individus. Il est imposé à la naissance en fonction du sexe biologique de l’enfant, que l’on détermine par ses caractéristiques physiques :

- un individu de sexe femelle est à la naissance une fille, une femme ;

- un individu de sexe mâle est à la naissance un garçon, un homme.

Le genre d’un individu oriente le rôle social qui leur est associé, à cause de stéréotypes persistants : les filles devraient être douces et les garçons devraient être forts. Par exemple, dans les magasins de jouets, on trouve encore des rayons « filles » et des rayons « garçons », avec des objets et des couleurs bien différenciées. Difficile de trouver une poupée dans le rayon « garçons », difficile de trouver un tracteur miniature dans le rayon « filles ».

Ces différences de traitement et de socialisation entraînent des comportements stéréotypés entre individus et peuvent être à l’origine de nombreuses inégalités hommes/femmes.

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