L’économiste américain Nouriel Roubini ou le Français Patrick Artus, considèrent que la situation de la Grèce est intenable. En Grèce, explique ce dernier, malgré la politique budgétaire restrictive mise en œuvre, le déficit public ne se réduit plus en raison de la perte de croissance. Que faire alors si un pays est dans cette situation? Il faut selon lui :
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« Arrêter de rendre la politique budgétaire encore plus restrictive, surtout en ce qui concerne les impôts ou les dépenses publiques ayant le plus d’effet sur l’activité réelle » ;
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« Rechercher le moyen de stimuler la croissance par d’autres politiques : politique monétaire et de change, politique de distribution des revenus ».
Le maintien dans l’euro interdit de jouer sur la politique de change. Les réaménagements du mémorandum qui vont être négociés s’orienteront-ils dans ce sens et seront-ils suffisants ? Certes « qui vivra verra », mais il n’est pas entièrement irraisonnable d’en douter.
Comme il n’est pas interdit de s’interroger sur la capacité qu’auront ceux qui ont dirigé à tour de rôle depuis 35 ans un Etat Grec « clientéliste » à combattre aujourd’hui les maux de la société grecque et à faire rentrer l’impôt.
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