Déficit primaire

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Un déficit primaire correspond à un solde négatif du budget des administrations publiques non compris les intérêts versés sur la dette et les revenus d’actifs financiers reçus. Dans le cas inverse, on parle d’excédent budgétaire primaire.

Le solde primaire constitue un indicateur important de la situation budgétaire d’un pays et des risques d’évolution non contrôlée de l’endettement public.

Le solde primaire dépend de l’évolution des recettes (impôts et prélèvements) et des dépenses décidées par les pouvoirs publics. Le montant des intérêts dépend, pour sa part, des taux d’intérêt sur la dette passée et du montant de celle-ci. 

Déficit primaire et endettement 

Le taux d’endettement (c’est-à-dire la dette publique exprimée en pourcentage du PIB) augmente lorsque la somme du déficit primaire et des intérêts versés augmente plus vite que la croissance du PIB. Tant que le taux d’intérêt moyen sur la dette est inférieur au taux de croissance du PIB, un déficit primaire reste compatible avec le maintien du niveau d’endettement public stable. Mais si le taux d’intérêt est supérieur à la croissance, il faut un excédent primaire pour maintenir au même niveau le taux d’endettement public. 

En Grèce, la situation est devenue incontrôlable en 2010-2011 car le taux d’endettement très élevé s’accompagnait d’une croissance très faible ou négative. 

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