La blockchain dans le secteur bancaire

la finance pour tous

La blockchain est une technologie qui existe depuis 2008 avec l’émergence du bitcoin. Aujourd’hui, beaucoup de secteurs de l’économie comme celui de la banque par exemple, intègrent cette innovation dans leurs pratiques traditionnelles afin de gagner en temps, en efficacité et en compétitivité.

Nous avons sollicité une interview de Thierry Bedoin, directeur de la transformation numérique de la Banque de France, qui a accepté de répondre à nos questions (la vidéo a été tournée par les équipes de la Banque de France).

Cette interview a été réalisée en 2017.

Ce dernier commence par nous présenter les intérêts de la blockchain comme par exemple sa capacité, à travers un réseau interdépendant et infalsifiable, de tracer avec précision toute opération réalisée via cette technologie. A ce titre, il prend l’exemple du crédit documentaire, système de paiement pour le commerce international.

Cependant, cette technologie présente des limites parmi lesquelles le fait qu’elle ne soit pas suffisamment sûre et performante pour être envisagée à très grande échelle, notamment pour constituer un système généralisé de transactions financières.

Enfin, Thierry Bedoin nous présente l’intérêt de l’initiative de la Banque de France (le projet « MADRE », lancé en 2016 en partenariat avec sept grands groupes bancaires français), qui consiste à mettre en place la première blockchain opérationnelle dans un cadre interbancaire. Suite à des expérimentations dans les laboratoires de la Banque de France, avec l’aide de la start-up Blockchain Partner, le projet existe à présent et consiste à utiliser cette technologie pour permettre à la Banque de France de partager les identifiants créanciers SEPA (ICS) en quelques minutes avec un groupe de banques.

Thierry Bedoin reste confiant pour l’avenir de la blockchain dans le secteur bancaire, affirmant que les avancées technologiques sont extrêmement rapides, et que davantage de banques seront impliquées dans ce projet dans les années à venir.

0 commentaire

Commenter