Si on prend les salaires mensuels nets en équivalent temps plein dans le secteur privé, les femmes gagnent 2 523 euros contre 2 940 euros pour les hommes. L’écart mensuel est de 417 euros (dernières données disponibles de 2023, publiées en 2025).
Le SMIC mensuel net en 2025 est de 1 426 euros.
Les inégalités sont donc évidentes mais comment les calculer ?
Cette vidéo a été réalisée avec les données de l’Insee de 2017 (publiés en 2020). Les chiffres sont anciens, mais le raisonnement reste le même.
Le chiffre ne sera pas le même si on calcule ce que les femmes perçoivent en moins ou ce que les hommes gagnent en plus. S’agissant du salaire net équivalent temps plein on peut dire que les femmes gagnent un salaire équivalent à 85,8 % de celui des hommes donc inférieur de 14,2 % à celui des hommes ou que les hommes gagnent 16,5 % de plus que les femmes.
L’observatoire des inégalités fait à ce propos le commentaire suivant :
Comment présenter l’écart de salaires hommes/femmes : la vision des hommes et celle des femmes.
Le plus souvent, l’écart de salaires hommes-femmes est présenté du point de vue masculin. On rapporte cet écart au niveau de salaire « étalon », celui des hommes. Pour notre calcul, cela donne 100 moins 85,8 = 14,2. Divisé par 100 = 14,2 %. On mesure combien les femmes touchent de moins que les hommes.
Rien n’empêche d’adopter un point de vue féminin, et de rapporter cet écart non pas aux salaires des hommes mais à ceux des femmes. On obtient toujours 100 moins 85,8 = 14,2, que l’on divise par 85,8… pour obtenir 16,5 %.
Cet écart mesure combien les hommes gagnent de plus que les femmes. La différence (14,2 % ou 16,5 %) est due à ce qu’on appelle l’effet de base en statistique (le 14,2 % part d’une base 100, tandis que le 16,5 % part d’une base 85,8). Aucune des deux méthodes n’est plus « juste » ou meilleure, indique l’Observatoire des inégalités. Il est toutefois intéressant de constater que le chiffre le plus faible s’est imposé dans tous les documents et dans le débat public.
Il y a de nombreuses manières de calculer : on peut aussi prendre la différence entre les deux salaires et la rapporter au salaire le plus élevé pour obtenir ce que le salaire inférieur a « en moins » par rapport au supérieur ou au salaire le moins élevé pour obtenir ce qu’il faudrait au salaire inférieur pour rattraper le supérieur…
Observons que la présentation la plus fréquente par le chiffre le plus faible peut engendrer de mauvais réflexes lorsqu’il s’agit de savoir de combien il faudrait augmenter en moyenne les salaires des femmes pour que ceux-ci soient égaux à ceux des hommes. Si le salaire des femmes est inférieur de 14,2 % à celui des hommes, il ne faut pas en conclure qu’une augmentation de 14,2 % de celui-ci entraînerait l’égalité. Il resterait inférieur de près de 2 %. Pour connaitre l’augmentation qui mettrait le salaire moyen féminin au niveau de celui des hommes, il faut accroitre le salaire des femmes de 16,5 %, c’est-à-dire de ce que les hommes gagnent en plus.
Calculé en « équivalent temps plein », alors que les femmes sont trois fois plus à temps partiel que les hommes, ce qui exclut de facto les heures supplémentaires faites par les hommes et ne prend pas en compte les 50+ métiers à très forte pénibilité exécutés par des hommes à +95%, ni les heures d’absentéisme des femmes puisque le calcul est basé sur les heures théoriques déclaratives des contrats mais pas sur la réalité des faits. Ecart de salaire homme / femme = la grande illusion des féministes.
Vincent, nous serions tres heureuses que les Hommes s’absentent pour chercher les gamins ou faire les courses pour nous laisser travailler plus… Je t’invite à te renseigner sur la globalite du problème.
On ne peut nier le constat : le revenu des femmes, recalculé sur l’équivalent temps plein, est inférieur à celui des hommes. Cela ne signifie absolument pas que les femmes travaillent moins. Il faut une analyse plus fine et plus profonde sur les raisons de l’écart constaté.
Le temps partiel est souvent lié à la condition de femme : maternités, occupations ménagères, qui ne sont pas systématiquement partagées, ainsi que la plus grande facilité pour les hommes de se consacrer davantage au domaine professionnel.
Le différent est inépuisable et les revendications féministes radicales s’en servent sans retenue. Aucune solution n’est possible tant que les genres seront différents !
Cessons ces VAINS bavardages pour ne regarder que la seule chose qui vaille : à travail égal, salaire HORAIRE égal !
On peut envisager une compensation, une allocation pour celles (et ceux) qui consacrent du temps aux enfants. Cà rééquilibrera un peu la balance et fera mieux reconnaitre la condition de femme par la société.
Mais il ne faut pas oublier que derrière cette question des revenus, c’est surtout celle des retraites qui est en question. Se rappeler donc les conditions de l’après-guerre, quand ces mécanismes ont été mis en place. Alors, on se mariait, pour la vie entière, et le mari assurait le train de vie jusqu’à l’ultime jour. C’est bien différent aujourd’hui et ce postulat fondamental a volé en éclats.
Il faut trouver un nouvel équilibre, lequel n’est certainement pas dans le mirage de l’égalité des revenus tel qu’on le présente habituellement, et qui ne fait qu’entretenir une rivalité sans issue !!!
On parle d’égalité Femme/homme et pas de l’inverse, encore des traces de patriarcat !
Super votre article sue l’inégalité des salaires hommes femmes!