Comptes courants rémunérés

la finance pour tous

Il n’existe presque plus de banque à offrir ce service. 

Depuis le 16 mars 2005, la législation française autorise la rémunération des comptes courants. Mais l’offre reste peu développée, et les conditions sont parfois contraignantes.

Il ne s’agit pas d’un produit d’épargne à proprement parler. L’établissement financier rémunère les liquidités que vous déposez sur ce compte. Ces comptes courants rémunérés permettent également de disposer de moyens de paiements (chéquier, carte bancaire). Les organismes qui proposent ce service sont encore peu nombreux. Généralement, les comptes sont rémunérés entre 0,1,2 % et 0,20 % avant impôt. La grande différence avec les livrets d’épargne réside dans le fait que les intérêts sont calculés quotidiennement (sur le solde du compte), et non par quinzaine. Les intérêts ainsi générés sont généralement versés une fois par trimestre au lieu d’annuellement pour les livrets.

Il existe actuellement très peu d’établissements qui proposent ce service.

La fiscalité des comptes rémunérés

Les intérêts perçus sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), introduit par la loi de finance pour 2018 pour les revenus perçus à compter du 1er janvier 2018, au taux de 30 %. Ce taux global intègre l’impôt proprement dit (12,8 %) et les prélèvements sociaux qui sont passés à 17,2 % depuis le 1er janvier 2018 (contre 15,5 % en 2017).

Une option pour une imposition au barème de l’impôt sur le revenu ?
Si le taux du PFU n’est pas intéressant pour le contribuable, il a toujours la possibilité d’opter pour l’imposition progressive au barème de l’impôt. Mais attention ! Il s’agit d’une option globale intégrant l’ensemble des revenus financiers, ainsi que les gains réalisés (plus-value). 

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