Qui peut y avoir accès ?

la finance pour tous

Plus de 12 millions de bénéficiaires et plus de 160 millions d’euros d’encours, c’est ce que représente en France l’épargne salariale. Tout le monde ou presque pourrait y avoir accès, au moins dans le secteur privé, y compris les associations. Mais les structures de moins de 50 salariés restent sous-équipées.

En 2024, l’épargne salariale concerne environ 11 millions de salariés, 

Sauf exception, les salariés de la fonction publique (administration publique, éducation, santé, action sociale) n’y ont pas accès, de même que les salariés du secteur agricole.

L’épargne salariale est plus développée dans les entreprises d’au moins 50 salariés où la participation est obligatoire. L’industrie, l’énergie, la banque et l’assurance sont les secteurs les plus concernés. Dans les entreprises de moins de 100 salariés, les chefs de ces entreprises, et éventuellement les présidents, directeurs généraux, gérants ou membres du directoire ont eux aussi accès aux différents dispositifs d’épargne salariale, à l’exception de la participation, ce qui constitue une incitation à leur mise en place.

L’entreprise doit verser à tous les salariés présents

Là où ils existent, la participation et l’intéressement sont obligatoirement versés à tous les salariés présents dans l’entreprise. Des clauses d’ancienneté peuvent être introduites dans l’accord d’entreprise qui les a mis en place (mais jamais plus de trois mois).

Mais les salariés restent libres de verser ou non sur un plan 

Les sommes issues de la participation ou de l’intéressement peuvent être, au choix du salarié,  perçues immédiatement (et imposées comme un salaire) ou placées sur un plan d’épargne (PEE, PER Collectif) et bénéficier d’une exonération d’impôt. Si les capitaux sont placés, ils peuvent également bénéficier d’un abondement de l’employeur.

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